Selon un rapport d’enquête publié par le Réseau National de Défense des droits humains (RNDDH), 89 personnes sont assassinées depuis le début de la guerre à Cité Soleil entre les membres de gangs G-9 et G-PEP. Parmi ces victimes, 47 bandits dont 16 du groupe G-PEP ont été recensés dans la journée du 8 juillet et 21autres ont été par la suite carbonisées par les soldats du G-9 en famille et Alliés, selon l’organisme des droits humains.
Cité Soleil, le 13 juillet 2022._ Le bilan des victimes de la guerre entre gangs rivaux qui a éclaté le 7 juillet dernier à Cité Soleil s’alourdit par rapport aux données communiquées par l’agent exécutif intérimaire de la Commune, Joël Janéus.
En effet, selon un rapport d’enquête préliminaire du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), le bilan partiel est de 89 morts.
Parmi les 89 personnes assassinées, 47 bandits dont 16 du groupe G-PEP en font partie, alors que 21 de ces victimes avaient été carbonisées en date du vendredi 8 juillet 2022, écrit le RNDDH.
Dans cette même lignée, 16 autres sont portées disparues, tandis 74 en sont sorties blessés par balles, suite à cette guerre.
Hormis les pertes en vies humaines et des blessés, 127 maisons ont été détruites à l’aide des engins lourds ou incendiés par des bandits du G-9 en Famille et Alliés.
Dans son rapport, le RNDDH signale que depuis la création du G-9 en 2020, il ne passe pas de mois sans qu’un événement sanglant ne soit enregistré dans le pays. Les séries d’attaque perpétrées à Cité Soleil en mai et juillet 2020 et de janvier à mai 2021, en témoignent.
En revanche, l’institution dénonce la non-intervention de la police Nationale et des autorités de l’État lors de ces affrontements sanglants dans les quartiers populaires, notamment à Cité Soleil.
Et en fin de compte, le RNDDH crie qu’il est temps pour la coalition politique actuelle au pouvoir de mettre fin aux rapports de copinage existant entre elle et les gangs et de cesser de les alimenter en argent, armes et munitions.
Vant Bèf Info (VBI)
