Les syndicalistes du secteur du transport en commun continuent de dénoncer la baisse « insignifiante » du prix du carburant sur le marché local. À l’issue d’une rencontre déroulée le week-end écoulé, ces derniers ont décidé de lancer une grève de deux jours sur tout le territoire national, question d’appeler à une baisse de 40 % du prix du pétrole.
Le 31 juillet et le 1er août 2023 sont les dates retenues par les syndicalistes, à l’unanimité, pour entrer en grève contre la décision du Gouvernement d’Ariel Henry de ne retirer que 10 gourdes sur le prix de la gazoline, 50 gourdes sur le prix du kérosène et du diesel, alors que sur le marché international le prix du baril a considérablement baissé.
L’une des structures syndicales contactées par Le Journalier confirme qu’une conférence de presse aura lieu ce mardi 25 juillet, au cours de laquelle la grève sera officiellement lancée.