Dès les premières heures de la matinée, un grand nombre de troupes militaires par voie terrestre et aérienne sont arrivées dans la province de Dajabón pour parer à toute éventualité qui pourrait survenir dans la zone frontalière.
Ceci est le résultat de la mesure adoptée par le gouvernement dominicain de fermer la frontière à partir de 6h00 du matin de ce vendredi, à la fois maritime et terrestre et aérienne.
Le président a annoncé jeudi que le ministère de la Défense, l’armée, la marine et l’armée de l’air sont prêts à se conformer à cette disposition, à la suite d’un canal emprunté par des civils haïtiens sur la rivière Massacre.
D’autre part, le chef de l’Etat a ordonné à la Direction générale des migrations (DGM) de refuser l’entrée à neuf « provocateurs » liés au détournement de la chaîne binationale.
Des représentants d’associations ainsi que des vendeurs d’Haïti demandent que la zone franche, située sur le territoire haïtien, soit également fermée.
Pour cette raison, ils sont à l’avant de la zone pour empêcher les camions de produits d’entrer.
Dans le cas des employés dominicains qui ont travaillé dans la zone franche, ils se montrent préoccupés par les événements qui peuvent se développer et plus encore lorsqu’ils sont en Haïti.