Une nouvelle journée de tension a secoué Port-au-Prince mardi, plongeant ses habitants dans la peur et l’incertitude. Dès les premières heures du matin, vers 2 heures, une alerte s’est répandue dans les quartiers encore épargnés par l’emprise des gangs armés.
Des informations circulent sur les mouvements suspects de plusieurs bandits à bord de minibus et de camions. Leur destination présumée : les zones stratégiques de Bourdon, Canapé-Vert et Pétion-Ville, quartiers souvent perçus comme des bastions de résistance à la prolifération des groupes criminels.
Les autorités policières, soutenues par une population civile vigilante, ont réagi rapidement. Une intervention coordonnée a permis de déjouer la tentative d’incursion. Certains voyous ont été interceptés et abattus au cours des affrontements, tandis que d’autres ont réussi à s’enfuir, se dispersant dans la nature.
Les rues de ces quartiers habituellement animés ont été paralysées, la circulation étant rendue impossible par les scènes de chaos et de violence. La peur s’est intensifiée alors que les habitants tentaient de comprendre l’ampleur de la menace.
Cette tentative d’incursion marque un nouvel épisode dans l’escalade de la violence qui secoue la capitale haïtienne. Les autorités continuent d’appeler à la vigilance et à la coopération des citoyens pour prévenir de telles attaques, tandis que les habitants, fatigués de l’insécurité croissante, appellent à des actions plus concrètes et durables pour rétablir la paix.
Pendant ce temps, Canapé-Vert et Pétion-Ville reprennent lentement leur souffle, encore sous le choc d’une nuit où le pire a été évité de justesse.