Après plusieurs mois de tensions internes, les employés grévistes de la Direction Générale des Impôts (DGI) ont annoncé une trêve jusqu’au 31 décembre 2024. Cette suspension de l’action syndicale ne met cependant pas fin à leurs principales revendications. Au cœur de ces revendications, une demande non négociable : la révocation immédiate du directeur général, Jean Emmanuel Casséus, qualifié par les salariés d' » irritant de premier ordre « .
Le collectif des grévistes a clairement indiqué que le retour à la normale ne sera possible que si le gouvernement nomme un nouveau directeur général. Selon eux, la présence de M. Casséus à la tête de l’institution est perçue comme un obstacle majeur à un climat de travail sain et productif.
Dans un avis rendu public le 11 octobre 2024, les grévistes préviennent que toute tentative de Casséus de se rendre dans les locaux de la DGI sera interprétée comme une « provocation ». Ils n’excluent pas une reprise immédiate de la mobilisation au début de l’année 2025, si leurs revendications ne sont pas satisfaites.
Bien que cette trêve se veuille un espace de dialogue entre les autorités et les employés, les grévistes préviennent qu’ils resteront vigilants. Si aucune mesure concrète n’est prise pour remplacer Jean Emmanuel Casséus, le spectre d’une nouvelle vague de grèves se profile déjà.