Ce lundi 4 novembre, le quartier de Fort National, au cœur de la capitale, a de nouveau été le théâtre d’une violente attaque orchestrée par le groupe armé « Viv Ansanm ». Selon un bilan partiel, l’attaque a fait un blessé et plusieurs maisons ont été incendiées. Les habitants, abasourdis par la brutalité de l’attaque, cherchent à se réfugier ailleurs.
La violence s’est intensifiée au fil des heures, plongeant Fort National dans un climat d’insécurité extrême. Les coups de feu et les incendies ont forcé des centaines de personnes à fuir, laissant derrière elles des maisons en flammes et des biens détruits. Les familles quittent la région avec peu d’espoir de retour, à la recherche de zones plus sûres pour se protéger du pouvoir croissant des gangs.
Cet attentat fait partie d’une série d’attaques qui ont exacerbé la crise sécuritaire qui sévit dans la capitale depuis des mois. Les messages de détresse des habitants affluent sur les réseaux sociaux, appelant à une intervention rapide des autorités pour endiguer l’avancée de « Viv Ansanm » et d’autres groupes armés qui multiplient les exactions.
Face à l’ampleur de ces nouvelles violences, il est urgent d’agir avec fermeté pour rétablir la sécurité. Mais pour les habitants de Fort National, la survie est primordiale, alors que les autorités tardent à proposer une solution concrète à la menace des gangs.