Depuis trois semaines, toutes les activités de la Direction générale des impôts (DGI) sont paralysées. Les employés sont en grève, réclamant de meilleures conditions de travail et une augmentation significative de leurs salaires. Face à cette situation préoccupante, qui perturbe la collecte des recettes fiscales et inquiète les contribuables, la ministre de l’économie et des finances, Ketleen Florestal, a annoncé une visite imminente à la DGI pour faire le point sur la crise.
La paralysie prolongée de la DGI affecte de nombreux secteurs, notamment le paiement des impôts et l’enregistrement de transactions importantes. De nombreux citoyens expriment leur frustration face à l’impossibilité de s’acquitter de leurs obligations fiscales dans les délais impartis, une situation qui pourrait entraîner des pénalités. Les entreprises, quant à elles, craignent des retards dans les procédures administratives, ce qui pourrait ralentir les investissements et freiner l’économie déjà fragile du pays.
Les grévistes, regroupés autour des syndicats du personnel, dénoncent la dégradation continue de leurs conditions de travail, allant du manque de moyens matériels à l’insécurité dans certains bureaux régionaux. Ils réclament également une augmentation des salaires en fonction de l’augmentation constante du coût de la vie. Malgré plusieurs tentatives de négociation, aucun accord n’a encore été trouvé, faisant planer le spectre d’une paralysie prolongée.
Face à cette situation, la ministre Ketleen Florestal devrait rencontrer les grévistes et évaluer l’ampleur de leurs revendications. Sa visite est perçue comme un geste de bonne volonté, mais beaucoup s’interrogent sur la capacité du gouvernement à répondre aux revendications salariales dans un contexte de crise économique.
La reprise des activités de la DGI reste incertaine, et tous les regards sont désormais tournés vers la rencontre entre les représentants des grévistes et la ministre, qui pourrait s’avérer être un tournant dans ce conflit social.