Les compagnies aériennes américaines JetBlue et Spirit ont récemment annoncé la suspension de leurs vols vers Haïti jusqu’à dimanche prochain, selon des sources locales. Cette décision fait suite à l’attaque armée d’un hélicoptère des Nations Unies dans le 3e arrondissement de Port-au-Prince, qui a suscité de vives inquiétudes quant à la sécurité des passagers et de l’équipage.
Le journaliste de Radio Télé Métropole, Wendell Théodore, a révélé la nouvelle sur X (anciennement Twitter), précisant que l’incident s’est produit hier jeudi, dans un climat de tension croissante. La zone concernée, marquée par une recrudescence de la criminalité, a récemment connu une augmentation des activités des gangs, rendant les déplacements de plus en plus périlleux pour les résidents et le personnel international.
Bien que la suspension des vols soit temporaire, elle représente un nouveau défi pour Haïti, qui est déjà confronté à des difficultés économiques et à une crise sécuritaire persistante. Pour de nombreux Haïtiens et voyageurs internationaux, cette interruption des liaisons aériennes ajoute une complication supplémentaire à un contexte déjà tendu.
Les autorités haïtiennes n’ont pas encore commenté officiellement la décision des compagnies aériennes, tandis que les agences de l’ONU ont exprimé leur inquiétude croissante face à l’insécurité grandissante à Port-au-Prince. Les représentants de JetBlue et Spirit n’ont pas indiqué si d’autres mesures seraient prises si la situation ne s’améliore pas rapidement.
Avec la suspension des vols, des centaines de passagers pourraient être bloqués, ce qui perturberait les projets de voyage et les échanges commerciaux entre Haïti et les États-Unis.