Lors de la 220e session du Conseil exécutif de l’UNESCO, la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Dominique Dupuy, a pris la parole pour dresser un bilan alarmant de la situation en Haïti. Dans un contexte de crises multidimensionnelles, elle a lancé un vibrant appel à la communauté internationale, exhortant les nations à ne pas fermer les yeux sur les souffrances qui affligent son pays.
La ministre Dupuy a dressé un tableau sombre de la réalité haïtienne : près de la moitié de la population vit dans l’insécurité alimentaire, tandis que la violence armée fait rage sur le territoire, empêchant de nombreux citoyens, en particulier les enfants, d’accéder à l’éducation. Elle a également dénoncé les expulsions massives de citoyens haïtiens par la République dominicaine, pratiques qui, selon elle, ne respectent pas les normes internationales en vigueur.
Cet appel est un véritable SOS aux amis et partenaires d’Haïti pour qu’ils viennent en aide à une nation en proie au désespoir. « Haïti souffre et ne peut surmonter cette crise seule », a-t-elle déclaré, implorant une réponse coordonnée et solidaire de la communauté mondiale.
Face à cette détresse, la ministre a insisté sur l’urgence d’une action concertée et rapide pour soulager la population haïtienne et créer les conditions d’une sortie de crise durable. Ses propos ont sonné comme un signal d’alarme pour la communauté internationale, l’invitant à se mobiliser avant qu’il ne soit trop tard.
Le discours de Dominique Dupuy a une nouvelle fois mis en lumière la gravité de la situation en Haïti, un pays qui traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire récente. En faisant appel au soutien des instances internationales, elle espère un élan de solidarité qui pourrait alléger les souffrances du peuple haïtien et lui donner une chance de retrouver la paix et la stabilité.