Après plusieurs jours d’absence, Edgard Leblanc, ancien coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), est finalement réapparu à la Villa d’Accueil le mardi 15 octobre 2024. Mais son retour est loin de passer inaperçu, pour des raisons qui suscitent interrogations et spéculations.
Leblanc, connu pour son rôle influent au sein du CPT, a adopté une posture plutôt énigmatique lors de son retour. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’un ancien coordinateur reprenant ses fonctions après une longue absence, il n’a salué aucun des autres membres du Conseil. Ce silence et cette distance ont intrigué de nombreux observateurs.
De plus, au lieu de s’impliquer immédiatement dans les réunions ou d’assister aux discussions en cours, il a préféré rester cloîtré dans son bureau, évitant toute interaction publique avec ses collègues. Ce comportement soulève des questions : s’agit-il d’un malaise personnel ou d’un signe de dissensions plus profondes au sein du Conseil ?
Dans un contexte où le CPT joue un rôle décisif dans la gestion de la transition politique du pays, cette attitude pourrait bien être révélatrice de tensions internes. Un fossé se creuse-t-il entre les membres ? Edgard Leblanc, personnage clé, ne serait-il pas en désaccord avec certaines décisions prises en son absence ?
Si aucune déclaration officielle n’a encore été faite, son silence en dit long et laisse place à diverses interprétations. Le public, qui suit de près les activités du CPT, se demande ce que cette prise de distance implique pour l’avenir de cet organe transitoire.
En tout état de cause, le retour de Leblanc pourrait bien marquer un tournant décisif pour l’avenir du Conseil présidentiel. Les prochains jours seront sans doute cruciaux pour comprendre les véritables raisons de cet éloignement et son impact sur l’orientation de la transition en cours.