Les six officiers bahaméens actuellement déployés en Haïti dans le cadre de la Mission de Sécurité et de Soutien (MSSM) ont été autorisés à quitter le pays s’ils estiment que leur sécurité est menacée. Cette décision a été annoncée ce mercredi 13 novembre par le ministre bahaméen des Affaires étrangères, Fred Mitchell, qui a souligné l’importance de la sécurité de ses concitoyens en mission à l’étranger.
Le ministre a précisé que les officiers n’auront pas besoin d’une autorisation officielle préalable du gouvernement bahaméen pour partir. Cette mesure vise à offrir aux militaires une plus grande flexibilité en cas de détérioration des conditions de sécurité sur le terrain, alors que la situation en Haïti reste instable.
L’annonce intervient dans un contexte de violence croissante en Haïti, où les forces de sécurité nationales et internationales sont confrontées à un certain nombre de défis, notamment la montée en puissance des gangs armés. Les officiers bahaméens déployés sur place jouent un rôle dans les efforts de stabilisation, mais le gouvernement bahaméen semble vouloir éviter de les exposer à des risques inutiles.
Cette décision a été accueillie favorablement par les proches des officiers qui craignent pour leur sécurité, même si certains observateurs se demandent si une telle annonce ne risque pas d’affaiblir la perception de l’engagement des Bahamas dans la mission. Pour l’instant, les militaires resteront en Haïti et poursuivront leur mission de soutien aux autorités haïtiennes, tout en gardant la possibilité de se retirer rapidement si la situation l’exige.