Le président dominicain Luis Abinader a vivement réagi à l’attaque d’un avion de la compagnie Spirit Airlines par des gangs haïtiens, qui ont tiré sur l’appareil alors qu’il tentait d’atterrir à l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince. L’incident a contraint l’avion à se dérouter d’urgence vers la République dominicaine pour assurer la sécurité des passagers et de l’équipage.
Dans une déclaration ferme, M. Abinader a qualifié cet acte d’attaque terroriste et a exprimé son indignation face à la violence de ces groupes armés. Il a insisté sur le fait que l’attaque d’une compagnie aérienne, avec des civils innocents à bord, dépasse les limites de l’acceptable et mérite une réponse internationale.
« Ces gangs haïtiens ont franchi une ligne rouge en attaquant une compagnie aérienne. Ce ne sont plus seulement des groupes criminels, ce sont des terroristes », a déclaré le président dominicain. Il a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour désigner officiellement ces gangs comme des organisations terroristes, soulignant que l’inaction n’était plus une option.
Le président dominicain a également réaffirmé la position de son gouvernement sur les expulsions d’Haïtiens en situation irrégulière. Selon lui, les expulsions se poursuivront sans relâche. « Nous allons les traiter comme des bandes terroristes, sans aucune condition. S’ils viennent ici, ils savent ce qui leur arrivera », a-t-il ajouté, soulignant la fermeté de son administration face à ce problème croissant.
L’attentat contre l’avion de Spirit Airlines a exacerbé les tensions entre les deux pays voisins, la République dominicaine et Haïti, déjà affaiblies par des années de violence croissante des gangs et d’instabilité politique en Haïti. La réaction du président dominicain fait écho à une série de mesures prises pour renforcer la sécurité aux frontières et limiter l’influence de ces groupes armés dans la région.
La situation continue de se détériorer dans le pays voisin et l’appel d’Abinader à la communauté internationale pourrait ouvrir la voie à une pression accrue sur les autorités haïtiennes pour qu’elles luttent plus efficacement contre ces gangs.