Ce jeudi 28 novembre, Pierre Espérance, Directeur Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), a fait une déclaration explosive lors de son passage à l’émission Panel Magik, qualifiant Frinel Joseph, l’un des conseillers du CPT, de « racketteur ». Cette accusation intervient après que M. Espérance ait été interrogé sur les liens de M. Joseph avec des pratiques corrompues au sein du système politique haïtien.
Selon Pierre Espérance, le RNDDH dispose d’informations concernant les activités de Frinel Joseph, notamment son implication dans le rançonnement de personnalités politiques. Il a précisé que ces personnalités avaient été contraintes de verser des fonds en échange de leur nomination au Conseil Electoral Provisoire et à la tête de certains départements ministériels.
Cette accusation, si elle était confirmée, jetterait une lumière inquiétante sur les pratiques de certains acteurs politiques et leurs liens avec des réseaux d’influence. Pour l’instant, Frinel Joseph n’a pas réagi publiquement à ces accusations. Cependant, cet événement soulève des questions cruciales sur la transparence et l’intégrité des processus de nomination au sein de l’Etat haïtien, ainsi que sur la lutte contre la corruption dans le pays.
Dans un contexte déjà marqué par l’instabilité politique et économique, cette déclaration de Pierre Espérance relance le débat sur l’impunité et la nécessité de réformes profondes pour une gestion publique plus éthique et responsable.