Une tragédie sans précédent a frappé la localité de Pont-Sondé jeudi soir, lorsque des bandits criminels, identifiés comme des membres du groupe « Gran grif », ont tué plus de 60 personnes. Bertide Horace, responsable de l’organisation de la société civile Latibonite, a annoncé sur Magik9 que 54 corps ont été retrouvés et documentés, tous victimes d’exécutions sommaires, les balles ayant été tirées dans la tête.
Le commissaire du gouvernement de St-Marc a confirmé que le nombre de morts pourrait se situer entre 54 et 65, soulignant la difficulté d’établir un chiffre précis en raison de la confusion qui règne sur le terrain. Cette attaque brutale a plongé la population civile dans la peur, poussant de nombreuses personnes à fuir la région pour échapper à la violence.
Face à cette situation, les proches des victimes ont choisi d’enterrer leurs morts sans passer par les procédures légales habituelles, y compris le constat d’un juge de paix. Cette décision témoigne du désespoir et de la détresse de la communauté, déjà éprouvée par des actes de violence répétés.
Les forces de l’ordre sont sur place, mais la question demeure : comment la population peut-elle se protéger face à une telle menace ? Cette attaque a soulevé de graves inquiétudes quant à la sécurité dans la région, et les appels à une réaction plus ferme des autorités se multiplient. La communauté choquée de Pont-Sondé réclame justice et protection contre la violence des bandits.