Le quartier de Solino, autrefois paisible, est aujourd’hui le théâtre d’une violence inouïe. La coalition terroriste « Viv ansanm » y impose sa loi, terrorisant les habitants qui vivent dans une peur constante. Pourquoi l’Etat haïtien, en proie à une crise sécuritaire sans précédent, reste-t-il silencieux face à cette escalade de la violence ?
Chaque jour, des dizaines de familles fuient les attaques sanglantes de ces criminels, laissant derrière elles leurs maisons, leurs souvenirs et leurs rêves. Les maisons sont incendiées et les cris des victimes résonnent dans le quartier. Quelles réponses les habitants de Solino peuvent-ils attendre face à une telle barbarie ? Les autorités semblent absentes, laissant la population livrée à elle-même.
Les forces de l’ordre, Police Nationale, Forces Armées d’Haïti et Mission Multinationale de Sécurité, ont mené plusieurs opérations qui ont été largement perçues comme des échecs. Pourquoi ces interventions, censées protéger les citoyens, n’ont-elles pas réussi à mettre fin à la violence ? S’agit-il d’un manque de coordination, de ressources ou d’engagement de la part de l’État ?
Les détonations qui résonnent dans le quartier sont devenues une sinistre mélodie qui remplace les rires des enfants et le bruit de la vie quotidienne. Quelles sont les alternatives pour les habitants de Solino ? Se réfugier dans l’inaction est-il vraiment une option viable pour un État dont le devoir est de protéger ses citoyens ?
Les déclarations des autorités sont rares et souvent incomplètes. Quand et comment l’Etat haïtien compte-t-il reprendre le contrôle de la situation ? Les promesses de sécurité sont-elles des paroles en l’air ? Il est essentiel que le gouvernement entende la voix du peuple et agisse pour mettre fin à cette terreur.
La situation à Solino soulève des questions urgentes sur la responsabilité de l’État face à la violence des gangs. Les Haïtiens méritent une réponse claire et des actions concrètes pour rétablir la sécurité et la paix. La population ne peut pas continuer à vivre dans l’angoisse, alors que la violence de « Viv ansanm » s’intensifie chaque jour. Que fait réellement l’Etat haïtien pour protéger ses citoyens ?