La commune de L’Estère, située dans la région du Bas-Artibonite, est confrontée à un nouveau drame. Une violente confrontation avec le gang « Kokorat San Ras », dirigé par le chef Meyer, a causé la mort d’au moins dix membres de la population locale. Cette attaque s’inscrit dans un contexte de violence persistante, les massacres orchestrés par ce groupe armé étant de plus en plus fréquents.
Les autorités haïtiennes, en collaboration avec les forces kenyanes, avaient promis d’assurer la sécurité dans la région de l’Artibonite. Cependant, la réalité sur le terrain semble contredire ces engagements. La menace des gangs continue de s’intensifier, laissant les habitants dans un état d’anxiété permanent.
Les opérations de sécurité en cours soulèvent des doutes quant à leur efficacité. Les récentes attaques montrent que les mesures prises n’ont pas été suffisantes pour protéger les civils, ce qui soulève des questions sur la stratégie adoptée par les autorités pour contrer cette violence endémique.
Les habitants de l’Estère se retrouvent coincés entre des promesses de sécurité non tenues et la menace constante des gangs. Ce climat d’insécurité croissante affecte leur vie quotidienne et les rend vulnérables à des actes de violence récurrents.