L’administration Trump a émis une liste de pays interdits, invoquant des motifs sécuritaires et administratifs jugés hypocrites (l’Égypte, d’où provenait l’auteur d’une attaque aux États-Unis, étant exemptée).
Cette décision, perçue comme un mépris institutionnel et une forme de racisme, a suscité des réactions contrastées.
Le Tchad, acteur clé contre le terrorisme au Sahel, a répondu avec une fermeté immédiate et symbolique.
Blessé dans sa dignité, le président Mahamat Idriss Déby a suspendu la délivrance de visas aux Américains, affirmant que « Le Tchad a sa dignité et sa fierté ».
Cette réciprocité constitue une claque diplomatique, refusant tout marchandage de la souveraineté et du respect.
À l’inverse, le silence d’Haïti, pourtant directement visée, interroge, évoquant une possible résignation ou dépendance face aux États-Unis.
Les promesses de « révisions » conditionnelles par Trump sont perçues comme une tentative d’avilissement supplémentaire.
Par sa réponse, le Tchad rappelle au monde que la dignité nationale n’est pas négociable et qu’elle mérite une réciprocité des égards.