La proclamation du 4 juin 2025 de l’administration Trump, suspendant brutalement l’entrée des ressortissants haïtiens sur le sol américain, constitue un coup dur pour notre nation.
Mais ne nous y trompons pas : cette décision humiliante porte un nom et un seul : Harvel Jean-Baptiste.
Son action, ou plutôt son inaction catastrophique et son ambition personnelle dévorante, ont directement conduit à ce désastre diplomatique.
Depuis novembre 2024, que fait notre ministre ? Il collectionne des per diem.
Tandis que le peuple souffre et que la nation a besoin d’une représentation vigoureuse, M. Jean-Baptiste semble confondre sa mission avec un régime de privilèges. Le résultat est là, cinglant : une porte fermée au nez des Haïtiens.
Cette indignité n’est pas le fruit du hasard.
Depuis son arrivée au Département d’État, le sénateur Marco Rubio refuse obstinément de rencontrer son homologue haïtien. Pourquoi ? En raison du « passé sulfureux » de M. Jean-Baptiste à l’OEA, un passif qui le rend persona non grata auprès des décideurs clés.
Au lieu d’être un pont, il est devenu un mur infranchissable. Comment défendre les intérêts d’Haïti quand on est soi-même un obstacle à toute discussion ?
Le cœur du problème est encore plus accablant. Le « vrai programme » du ministre Harvel Jean-Baptiste, comme le révèle sans détour son comportement, n’a jamais été de servir Haïti. Il s’agit de nourrir son propre « complexe de Napoléon », de jouer au grand homme dans les salons feutrés au lieu de promouvoir l’image d’une nation digne et résiliente.
Tandis qu’il cultive son ego, la réputation d’Haïti se délite, et avec elle, les opportunités et les droits de ses citoyens.
La suspension des visas est une blessure pour des milliers de familles haïtiennes. Elle est aussi le symptôme d’une représentation nationale défaillante, dirigée par un homme dont les priorités semblent étrangères aux intérêts de sa patrie.
Harvel Jean-Baptiste porte une lourde responsabilité dans ce fiasco.
Il est temps que l’État haïtien cesse de financer son narcissisme et son inefficacité à un coût exorbitant, et que la vérité éclate sur les agissements au sein de notre diplomatie.