À l’occasion de la Fête des Mères, Dominique Dupuy a partagé un message bouleversant sur les réseaux sociaux, transformant cet hommage traditionnel en cri d’alarme.
Elle salue les mères, grands-mères, amies ou marraines, ces « figures maternelles » souvent invisibilisées, mais dénonce une réalité accablante : la majorité d’entre elles endurent violences, pauvreté et abandon systémique en Haïti.
« Aucune fête n’est possible », affirme-t-elle, évoquant les mères dont les enfants ont été arrachés, celles victimes de violences gangrénées par les crises socio-politiques.
Dupuy lie son deuil personnel — la perte déchirante de sa mère — au destin de « Maman Haïti », symbole d’une nation en agonie.
« Un rouleau compresseur écrase notre peuple », compare-t-elle, décrivant une souffrance collective où « chaque os explose en poussière ».
Son appel est un cri de résistance : face à la machine destructrice, elle enjoint à l’unité.
« 12 millions de personnes peuvent être plus fortes », insiste-t-elle, exigeant un sursaut pour sauver les racines haïtiennes.
Son message oscille entre désespoir et espoir : « Retissons-nous, fil par fil, pour nos enfants. L’union fait la force. Ayibobo ! »