Face à une crise sécuritaire catastrophique et une police dépassée, la nouvelle autorité haïtienne utilise des drones armés pour combattre les gangs contrôlant une grande partie de Port-au-Prince.
Ces frappes ciblées ont lieu dans des zones densément peuplées. Elles ont tué des dizaines de gangsters présumés, mais aussi des civils, dont des enfants.
Ces opérations violent probablement le droit international.
Les frappes dans des zones civiles sans mesures suffisantes pour éviter les pertes collatérales pourraient constituer des crimes de guerre.
Les autorités haïtiennes affirment viser uniquement des gangs et agir en légitime défense face à une menace existentielle pour l’État. Elles justifient cette approche comme nécessaire en l’absence d’autres options efficaces.
Cette stratégie, bien qu’ayant un soutien local parmi les populations terrorisées, soulève d’importantes questions éthiques et juridiques sur les méthodes de lutte contre le crime organisé et la protection des civils.