Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a publié un rapport trimestriel dans lequel il décrit trois massacres perpétrés par des gangs appartenant à la fédération criminelle « Viv Ansanm » dans des quartiers de la capitale, notamment à Chateaublond, Kenscoff et Wharf Jérémie. Selon le rapport, ces violences ont fait au moins 269 victimes.
Outre les assassinats, le RNDDH mentionne des blessures par balles, des enlèvements, des disparitions et des viols. L’organisation de défense des droits humains dénonce l’ampleur de ces atrocités et le silence des autorités face à cette situation alarmante.
Marie Rosie A. Ducénat, Chargée de Programme au RNDDH, s’est dite préoccupée par la situation sécuritaire de la population, victime des gangs. Elle a dénoncé le silence des autorités et la banalisation de la vie humaine imposée par les criminels, malgré les promesses du gouvernement de traquer les gangs.
Le RNDDH a également recommandé aux membres de la Commission de Politique de Sécurité Publique (CPT) de réorienter les fonds alloués au renseignement vers la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les forces armées.
Face à cette situation de violence croissante, l’organisation appelle les autorités à prendre des mesures urgentes pour rétablir l’ordre et garantir la sécurité des citoyens, notamment en traduisant en justice les responsables des massacres.