Une infamie se trame dans l’ombre du pouvoir haïtien. Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), assemblage de neuf personnes sans la moindre légitimité électorale, s’apprête à commettre un vol à main armée contre le peuple.
Un décret scélérat leur octroyant une retraite présidentielle somptueuse, réservée aux chefs d’État élus.
Pensions à vie, véhicules, logements de fonction, sécurité et personnel permanents… La liste des privilèges viagers est exorbitante.
Une récompense monumentale pour une « transition » qui n’en finit pas et un bilan inexistant. Cette mascarade est une insulte à chaque Haïtien luttant pour sa survie.
Car pendant que ce club autoproclamé prépare son confort perpétuel, Haïti agonise. Les gangs règnent sur des territoires entiers, jetant des centaines de milliers sur les routes de l’exode intérieur.
La violence quotidienne fauche des vies, les services publics sont exsangues, le désespoir est palpable.
Dans ce chaos, ces dirigeants de cirque osent penser puiser dans les dernières ressources d’un État en ruine et de contribuables écrasés pour s’offrir une opulence éternelle.
Cet acte est plus qu’un scandale, c’est un pillage institutionnalisé, un « acte de guerre contre le peuple » comme le dénoncent déjà des voix courageuses.
Il est inadmissible que les fossoyeurs autoproclamés de la nation se garantissent une retraite dorée sur le dos d’un peuple crucifié.
Haïti mérite des sauveurs, pas des profiteurs. Ce décret ne doit pas voir le jour. La survie de la nation l’exige.