Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), dirigé par Fritz Alphonse Jean, fait face à une vague de critiques suite à l’annonce de plus de 400 nominations au sein de la diplomatie haïtienne en seulement 13 mois.
Un chiffre qui contraste lourdement avec les 25 postes pourvus en 33 mois sous le gouvernement d’Ariel Henry, comme le souligne l’avocat André Michel dans une publication sur les réseaux sociaux.
Ce dernier dénonce vigoureusement l’incompétence présumée de 90 % des personnes nommées par le CPT, avertissant que ces choix pourraient entacher l’image internationale d’Haïti et compromettre son crédit diplomatique.
La situation est illustrée par une inflation bureaucratique alarmante dans plusieurs représentations haïtiennes à l’étranger : le consulat de Miami est passé de 32 à 60 agents ; celui de Boston a vu ses effectifs doubler, passant de 15 à 32 employés.
André Michel met en garde contre l’explosion des dépenses publiques générée par ces recrutements massifs, alors même que les forces de sécurité manquent cruellement de moyens pour lutter contre les gangs qui paralysent le pays.