Entre le 7 et le 17 décembre 2024, la zone de Poste Marchand, à Port-au-Prince, a été le théâtre d’une nouvelle vague de déplacements massifs. Plus de 10 800 personnes ont fui les violences des gangs armés, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
Cette situation s’inscrit dans une crise humanitaire plus large, avec près de 700 000 déplacés recensés au cours de l’année 2024. Les sites d’accueil temporaires, déjà saturés, peinent à offrir des conditions de vie décentes, et certains ont même été la cible d’attaques.
Les personnes déplacées dénoncent des conditions précaires, marquées par le manque de nourriture, d’eau potable et d’assistance médicale. Beaucoup réclament un retour sécurisé dans leurs communautés, tout en appelant les autorités et la communauté internationale à agir face à cette crise persistante.