Le journal espagnol El País a aujourd’hui évoqué une réalité tragique et troublante : la situation des Haïtiens vivant en République dominicaine, exacerbée par des politiques migratoires de plus en plus restrictives et souvent inhumaines.
L’article publié par le journal espagnol El País met en lumière le récit poignant de Ruth, une mère qui, pour échapper à l’expulsion vers Haïti, se voit contrainte de subir des violences sexuelles.
Ce témoignage est révélateur d’une crise des droits humains qui ne peut plus rester dans l’ombre.
Le gouvernement dominicain, sous la direction de Luis Abinader, a mis en place des mesures migratoires qui, au-delà de leur caractère discriminatoire, créent un climat de peur et d’insécurité parmi les Haïtiens.
Ces politiques, souvent qualifiées de racistes, semblent ignorer la souffrance des millions de personnes qui fuient la violence et la pauvreté.
Le Conseil présidentiel haïtien, dirigé par Fritz Alphonse Jean, ainsi que le gouvernement de Fils-Aimé, n’ont pas pris position sur les abus flagrants des droits humains dont sont victimes leurs concitoyens à l’étranger, laissant ces individus à la merci d’un système qui les oppresse.
Les récits comme celui de Ruth ne sont pas des cas isolés. Ils révèlent une réalité alarmante où les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables.
Les conséquences de telles politiques migratoires ne touchent pas uniquement les individus concernés, mais fragilisent également des secteurs essentiels de l’économie dominicaine, tels que le tourisme et la construction, qui dépendent souvent de la main-d’œuvre haïtienne.
Il est impératif que la communauté internationale prenne conscience de cette crise et agisse pour défendre les droits de ces populations.
Les témoignages comme celui de Ruth doivent servir de catalyseur pour un changement de politique, tant en République dominicaine qu’à l’échelle mondiale.
La dignité humaine ne doit jamais être sacrifiée sur l’autel de la politique migratoire. Nous devons nous lever et dénoncer ces abus, car chaque voix compte dans la lutte pour la justice et l’égalité des droits.