Sterline a appliqué une méthode bien connue en communication politique : le « cadrage victimaire ». Cette stratégie consiste à préparer l’opinion publique à une éviction annoncée en se présentant comme une victime, voire comme un élément sacrificiel. Elle cherche ainsi à se faire passer pour une réformatrice entravée, empêchée d’accomplir sa mission. Autrement dit, lorsqu’on sait que le limogeage est inévitable, on se drape dans un discours sacrificiel pour quitter la scène sous les projecteurs. C’est désespérant.
Je ne comprends toujours pas pourquoi certains responsables tiennent tant à rester accrochés à leurs postes alors même qu’ils n’ont aucun bilan digne de ce nom.
Durant son passage à la tête du FNE, l’institution a cessé d’être un organe public pour devenir une entreprise para-familiale et amicale, où les logiques de proximité et de clan ont pris le dessus sur la mission éducative. Ses grandes déclarations quotidiennes (d’efforts considérables et consistants ) sont restées de simples slogans. Tout est demeuré au stade du discours, sans preuves tangibles ni données documentées capables d’appuyer les prétendus accomplissements révolutionnaires .
À cela s’ajoute la nomination de Guichard Doré comme chef de cabinet. Cet homme traîne derrière lui un lourd passif, marqué par des soupçons persistants de corruption et une proximité assumée avec le régime PHTK qu’il a servi sans scrupule. Dès lors, personne de sérieux ne pouvait espérer une gouvernance intègre ou des avancées crédibles sous une telle équipe. Cette association discrédite encore davantage le passage de Sterline Civile, en montrant que ses choix s’inscrivent dans une continuité de pratiques opaques, clientélistes et profondément nuisibles.
Pire encore, les fonds destinés aux élèves ont été utilisés pour financer une vaste campagne médiatique et politique, mobilisant des relais déjà discrédités comme Ted’Actu , dans une tentative grossière de blanchiment d’image. L’argent public, censé investir dans l’avenir de la jeunesse, s’est transformé en carburant d’une machine de propagande au service d’intérêts personnels.
En clair, le passage de Sterline Civile à la tête du FNE n’aura laissé qu’un vide institutionnel, une perte de confiance et un profond goût d’imposture. Derrière la façade des mots, ce sont les élèves, les parents et l’éducation nationale qui en sortent une fois de plus lésés.
Sterline Civile, Tu as souillé la scène, il ne te reste qu’à baisser le rideau.
J.O
19 /09/2025