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Où va l’argent de la sécurité publique en Haïti ?

Le Journalier by Le Journalier
22 avril 2025
in Actualité, Editorial
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Il y a une question simple que tout citoyen haïtien est en droit de se poser aujourd’hui : où va l’argent investi dans la sécurité publique ? Au vu de la situation chaotique dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, à Mirebalais, dans l’Artibonite et dans bien d’autres régions, les milliards de gourdes injectés dans la Police Nationale d’Haïti semblent s’évanouir dans le vent de l’indifférence ou de l’incompétence.

En effet, pour l’exercice fiscal 2024-2025, près de 30 milliards de gourdes, l’équivalent de 229 millions de dollars américains, ont été prévus pour le fonctionnement de la PNH. Un chiffre qui, en d’autres circonstances, aurait dû susciter l’espoir d’un redressement de la sécurité. Pourtant, ce budget record n’a pas permis de freiner la montée en puissance des groupes armés, ni même de les empêcher de prendre le contrôle de plus de 90% de la capitale. Au contraire, l’insécurité s’est institutionnalisée et la peur s’est normalisée.

Les documents budgétaires disponibles montrent que le gouvernement haïtien ne s’est pas contenté d’un simple affichage comptable. Les décaissements ont été massifs. Plus de 4,6 milliards de gourdes ont été alloués à l’achat de matériel d’intervention ; près de 853 millions à l’acquisition d’armes et de munitions ; plus d’un milliard à l’achat de matériel roulant ; 864 millions pour des véhicules blindés ; et des centaines de millions supplémentaires pour des interventions publiques dans les zones sous contrôle criminel.

Mais la réalité du terrain est sans appel : les gangs dictent leur loi, la police est souvent sous-équipée, démoralisée ou débordée, et les citoyens sont livrés à eux-mêmes. La dernière grande offensive de la coalition criminelle « Viv Ansanm » contre Mirebalais et Saut-d’Eau n’a rencontré pratiquement aucune résistance significative de la part des forces de l’ordre. Une question brutale se pose alors : à quoi sert tout cet argent ?

La responsabilité ne peut être écartée ou imputée à des facteurs externes. Le directeur général de la PNH, Rameau Normil, n’en est pas à son premier mandat à la tête de l’institution. Dans son discours d’installation le 21 juin 2024, il promettait solennellement de « déraciner les gangs », rappelant que l’Etat est le seul détenteur légitime de la violence. Dix mois plus tard, ses promesses sonnent comme une trahison. Non seulement les gangs n’ont pas été déracinés, mais ils ont prospéré sous une gestion opaque, inefficace et irresponsable.

Est-ce à dire que la PNH manque de stratégie ? Que l’institution est gangrenée par la corruption ou l’infiltration ? Que les fonds sont mal gérés, ou pire, détournés ? A ce stade, toutes ces hypothèses sont valables et méritent une enquête parlementaire ou judiciaire.

Ce qui est certain, c’est que la défaillance sécuritaire n’est plus seulement un problème de moyens, mais le symptôme d’une profonde faillite politique et administrative. Car une police dotée de centaines de millions de dollars d’équipements ne peut justifier son impuissance que par l’aveu d’une défaillance systémique.

Il est donc temps que les autorités – de la Primature au Parlement en passant par la Cour des Comptes – demandent des comptes à ceux qui gèrent la sécurité publique. Le peuple haïtien ne peut plus continuer à mourir dans la discipline alors que des milliards sont dilapidés en silence.

La sécurité ne peut plus être un slogan électoral ou une ligne budgétaire sans impact visible. Il en va de la survie de la nation, de la crédibilité de nos institutions et de l’avenir de notre démocratie.

Tags: CPTCrise en HaïtiInsécurité en HaïtiViv Ansanm
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