Sur le marché international, le coût du baril de pétrole a considérablement chuté. Ce qui poussait, depuis quelques jours, des syndicalistes de transport en commun en Haïti à espérer une baisse proportionnelle des prix du carburant sur le marché local. Mais, il n’en est rien. Le Gouvernement haïtien n’a fait qu’appliquer une légère baisse du prix à la pompe. Des syndicats désapprouvent.
En effet, selon un Avis gouvernemental, de 570 gourdes, le gallon de gazoline est passé à 560 gourdes, ce qui représente une baisse de 10 gourdes. Le diesel est désormais fixé à 620 gourdes, soit une baisse de 50 gourdes et le kérosène 615 gourdes le gallon, soit 50 gourdes de moins.
Selon cet Avis des ministères de l’Economie et des Finances, et du Commerce et de l’Industrie, ces nouveaux tarifs entreront en vigueur à partir du jeudi 20 juillet 2023.
En réaction, des membres de syndicats du secteur du transport en commun sont montés au créneau, désapprouvant la décision du gouvernement d’Ariel Henry de n’ôter que 10 gourdes sur le gallon de gazoline, 50 gourdes sur le gallon de diesel, et 50 gourdes sur le kérosène.
Appelant le Gouvernement à respecter le décret du 19 mars 1995, ces syndicalistes accordent un délai de 72 heures au aux décideurs pour baisser considérablement les prix du carburant, soit de 40 %.