Les jours des gangs armés en Haïti sont-ils comptés ? Il est trop tôt pour se poser la question. Toutefois, selon le média américain Associeted Press, Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de voter le lundi 2 octobre 2023 une résolution qui autoriserait le déploiement pendant un an d’une force internationale en Haïti. En effet, le but serait d’aider à juguler la flambée de violence des gangs et à rétablir la sécurité afin que ce pays des Caraïbes en proie à des troubles puisse organiser des élections qui ont été longtemps retardées.
La résolution rédigée par les États-Unis et obtenue par l’Associated Press samedi salue l’offre du Kenya de diriger la force multinationale de sécurité. Elle précise qu’il s’agirait d’une force extérieure aux Nations unies, financée par des contributions volontaires. La résolution autoriserait la force pour un an, avec un réexamen au bout de neuf mois.
Toujours selon l’AP, la force serait autorisée à fournir un soutien opérationnel à la police nationale d’Haïti, qui manque de fonds et de ressources, avec seulement quelque 10 000 policiers actifs pour un pays de plus de 11 millions d’habitants.
Ce document rédigé par les États-Unis et l’Équateur indique que la force contribuerait à renforcer les capacités de la police locale par la planification et la conduite d’opérations conjointes de soutien à la sécurité dans le cadre de la lutte contre les gangs et de l’amélioration des conditions de sécurité en Haïti.
De plus, la force aiderait à sécuriser « les sites d’infrastructures critiques et les lieux de transit tels que l’aéroport, les ports et les intersections clés ». La résolution autoriserait la force à « adopter des mesures temporaires urgentes sur une base exceptionnelle » pour prévenir les pertes de vies humaines et aider la police à maintenir la sécurité publique.