Le 23 octobre 2024, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR), de concert avec la POHDH et la PAPDA, a dénoncé l’expulsion de plus de 20 000 Haïtiens par la République dominicaine en deux semaines. Sam Guillaume du GARR a parlé d’une « chasse discriminatoire » et de violations des droits de l’homme. Les organisations de plaidoyer appellent à une action urgente.
Alermy Pierrevilus, de la POHDH, a appelé les autorités haïtiennes à agir pour que la République dominicaine respecte les droits des migrants. Lors d’une conférence de presse, les organisations ont dénoncé les conditions inhumaines de ces expulsions, jugeant la situation contraire aux normes internationales.
Katia Bonté, également du GARR, a invité les organisations internationales telles que l’OEA et Amnesty International à examiner la situation avant toute nouvelle expulsion. Elle a dénoncé les conditions « déshumanisantes » et a réaffirmé le soutien du GARR aux migrants qui retournent en Haïti.
Face à cette crise, le GARR et ses partenaires appellent à la solidarité régionale pour protéger les droits des Haïtiens expulsés. Ils appellent à une réponse coordonnée pour assurer la sécurité des migrants haïtiens.