La Direction Générale des Impôts (DGI) reste paralysée par un mouvement de grève qui semble loin de trouver une solution. Selon Jean Medèze Lazarre, porte-parole du comité des employés grévistes, la levée de la grève est conditionnée par la signature d’un protocole d’accord avec les autorités compétentes, dont la ministre de l’Economie et des Finances, Ketleen Florestal. Les grévistes insistent sur le fait que leurs revendications doivent être satisfaites, faute de quoi ils n’ont pas l’intention de reprendre le travail.
Les grévistes dénoncent des conditions de travail inacceptables et des retards dans la mise en œuvre de certaines mesures promises. Depuis le début de leur mobilisation, les grévistes réclament des améliorations significatives de leurs conditions de travail et la mise en œuvre rapide de réformes structurelles.
La ministre Ketleen Florestal a réagi à la situation. Dans une lettre adressée au directeur administratif de la DGI et au chef de l’Unité Organisation et Méthodes, elle leur a ordonné de prendre toutes les mesures nécessaires, tant administratives que juridiques, pour assurer la reprise des activités au sein de l’institution. Cette décision vise à limiter l’impact de la grève sur le fonctionnement global de l’administration fiscale et sur les recettes de l’Etat, déjà en difficulté.
Cependant, malgré cette tentative de reprise, la situation reste bloquée. Les deux parties campent sur leurs positions, créant une impasse qui affecte gravement les contribuables et l’administration publique dans son ensemble. L’avenir de ce conflit dépendra désormais de la volonté des autorités d’entamer un véritable dialogue avec les grévistes et de répondre concrètement à leurs revendications.