Le Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, s’est retrouvé une fois de plus sous les feux de l’actualité suite à l’attaque brutale de l’hôpital Bernard Mevs par des bandits. Un crime qui a choqué le pays et qui a poussé le Premier ministre à dénoncer fermement l’acte, promettant de prendre des mesures pour éviter que de tels événements ne se reproduisent. Mais au-delà des mots, l’efficacité des mesures prises reste à prouver.
Cet incident s’est produit une semaine après que des bandits aient publiquement menacé d’incendier l’hôpital. Cette menace a été mise à exécution sans ménagement, laissant ouverte la question de la préparation du gouvernement face à de telles intimidations. La population, quant à elle, se demande si l’exécutif veut réellement mettre fin à la violence qui sévit dans le pays.
Alix Didier Fils-Aimé, chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), est accusé de ne pas prendre de mesures concrètes pour renforcer les capacités des forces de l’ordre. Depuis le début de son mandat, les critiques sur sa gestion de la sécurité publique se sont multipliées. Si ses déclarations sont souvent ponctuées de condamnations fermes, elles restent malheureusement sans conséquences tangibles sur le terrain. La mise en place de stratégies durables et efficaces semble faire défaut et les Haïtiens sont de plus en plus désabusés par la lenteur des réformes.
Il y a une semaine, après le massacre de plus de 200 personnes au quai de Jérémie, le Premier ministre a promis une réponse forte, affirmant que le chef de gang responsable avait franchi une « ligne rouge ». Mais là encore, aucune mesure concrète n’a été prise. Les habitants de la région, livrés à eux-mêmes, continuent de vivre dans la terreur, sans que le gouvernement ne puisse endiguer la montée en puissance des groupes armés.
Cette situation met en évidence une profonde crise de gouvernance à un moment où les citoyens attendent des résultats concrets et immédiats. Les promesses répétées du Premier ministre ne suffisent plus à masquer l’inaction qui caractérise son mandat. Il est grand temps que le gouvernement passe des paroles aux actes, pour donner à la population l’espoir d’une sécurité durable.
Alix Didier Fils-Aimé ressemble de plus en plus au Premier ministre des promesses sans action, un dirigeant dont les déclarations creuses ne suffisent plus à apaiser les craintes grandissantes de la population face à la violence endémique qui ravage le pays. Si le gouvernement veut restaurer la confiance des Haïtiens, il devra faire face à ses responsabilités et traduire ses discours en actes concrets.