Le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé fait face à une pression croissante du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) pour agir contre des personnalités sanctionnées par la communauté internationale. Parmi ces figures, on compte des alliés proches de Fils-Aimé. Son silence pourrait être perçu comme une faiblesse ou une complicité.
Des rumeurs circulent concernant une éventuelle démission pour éviter d’assumer ses responsabilités, ou sur une stratégie dilatoire jusqu’à la fin du mandat du président du CPT, Fritz Jean. Dans un contexte où la confiance dans les institutions est déjà fragile, ce mutisme pourrait avoir des conséquences graves.
Fils-Aimé doit choisir entre ses intérêts personnels et le bien-être d’Haïti, en adoptant un leadership fort et responsable pour restaurer la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.