Le récent tweet d’Emmanuel Vertilaire, saluant l’arrivée de Fritz Alphonse Jean à la présidence du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), met en lumière une tension sous-jacente qui pourrait bien se transformer en une lutte ouverte pour la légitimité et le pouvoir au sein de cette instance cruciale.
Bien que le ton de Vertilaire semble cordial, son message contient des nuances qui ne sauraient être ignorées.
Il rappelle avec insistance que le président du CPT n’est pas le président de la République, mais un coordinateur d’un organe collégial.
Cette distinction, bien que technique, soulève la question de l’autorité réelle que peut exercer Fritz Alphonse Jean.
En affirmant que le président doit agir avec l’accord des autres membres, Vertilaire souligne une dynamique de pouvoir qui pourrait rapidement devenir un point de friction.
La mention du principe de collégialité, bien qu’essentielle pour le bon fonctionnement d’une institution démocratique, peut également être interprétée comme une mise en garde.
La stabilité de la Transition semble précaire si les acteurs principaux ne parviennent pas à s’accorder sur un cadre de travail commun.
Des menaces d’instabilité politique se profilent à l’horizon si les tensions internes ne sont pas rapidement apaisées.