Le refus du secrétaire d’État américain Marco Rubio de rencontrer le chancelier haïtien Harvel Jean-Baptiste lors de la réunion de la Caricom, le 26 mars 2025, soulève des inquiétudes sur les relations entre Haïti et les États-Unis.
Alors que les États-Unis représentent un partenaire crucial pour Haïti sur les plans économique et politique, l’absence de dialogue entre Rubio et Jean-Baptiste souligne un fossé grandissant, enraciné dans des tensions passées.
La rupture remonte à 2017, lorsque Jean-Baptiste a critiqué les États-Unis et le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, le qualifiant de « putschiste » en raison de la crise au Venezuela.
Depuis cet incident, les deux hommes n’ont pas réussi à se rencontrer, laissant un silence pesant sur leurs relations.
Sans une politique étrangère claire, les voyages de Jean-Baptiste n’ont pas d’impact tangible, et ses tentatives de rapprochement avec l’ALBA restent timides.
La question se pose alors de savoir s’il ne serait pas judicieux de révoquer Jean-Baptiste pour rétablir des relations constructives avec les États-Unis, essentielles au développement d’Haïti.