Après de nombreuses critiques sur la gestion des fonds du Fonds National de l’Education (FNE), Ronald Joseph, à la tête de cette institution, tente de regagner la confiance du public. L’objectif affiché est d’améliorer l’éducation en Haïti, pays confronté à une crise sans précédent. Dans ce contexte, des écoles ont été ouvertes dans des zones isolées comme les îles Cayemites, avec la promesse d’en ouvrir d’autres.
Cependant, des questions subsistent quant à la transparence et à l’efficacité des projets financés. Pour l’année fiscale 2022-2023, plus de 4 milliards de gourdes ont été débloquées pour 306 projets à travers le pays. Une grande partie de ces initiatives restent inachevées, bien que les entreprises chargées de la mise en œuvre aient déjà reçu entre 20 % et 70 % des fonds alloués.
Le FNE est financé principalement par les contributions de la diaspora haïtienne, à travers une taxe de 1,50 $ sur les transferts d’argent et les appels internationaux. Ces ressources, destinées à améliorer le système éducatif, ont souvent été mal gérées, alimentant les critiques de clientélisme et de gaspillage.
Malgré les efforts de Ronald Joseph, des doutes subsistent quant à la capacité du FNE à redresser la situation et à fournir une éducation de qualité aux citoyens haïtiens. Les observateurs attendent des résultats concrets pour juger des intentions réelles derrière les nouvelles initiatives.