Dans un message poignant diffusé sur X, l’ancienne Première Dame d’Haïti, Martine Moïse, a appelé le Président américain à rendre publics tous les documents du FBI et du Département d’Etat relatifs à l’assassinat de son mari, l’ancien Président Jovenel Moïse. Son appel à une plus grande transparence dans cette affaire, toujours entourée de mystère, reflète un désir ardent de justice et de clarté sur les événements qui ont conduit à sa disparition tragique.
Martine Moïse a évoqué les luttes politiques et économiques de son mari avant sa mort. Selon elle, Jovenel Moïse, à l’instar de l’ancien président américain Donald Trump, a dû faire face à une opposition féroce en raison de ses réformes économiques ambitieuses. Elle soutient que ces réformes étaient principalement axées sur la réduction de la corruption, avec un objectif clair : mettre fin aux milliards de dollars détournés par les élites puissantes du pays. Elle rappelle également les critiques acerbes formulées à l’encontre des deux dirigeants, accusés d’avoir imposé des changements radicaux qui dérangeaient les intérêts établis.
Mais la politique économique n’est pas le seul sujet qui préoccupe Martine Moïse. Elle attire également l’attention sur la situation politique actuelle en Haïti, qu’elle considère comme profondément marquée par l’impunité et la violence. Selon elle, les responsables de l’assassinat de Jovenel Moïse, qui semblent aujourd’hui avoir la mainmise sur les pouvoirs exécutif et judiciaire, utilisent des gangs pour gouverner le pays. Ces groupes criminels, qui ont pris des proportions inquiétantes, constituent désormais un pilier central du contrôle de l’Etat haïtien.
Dans ce contexte chaotique, l’ancienne Première Dame lance un nouvel appel à la transparence. Elle demande la publication des documents du FBI et du Département d’Etat, afin que les responsables de l’assassinat de son mari soient clairement identifiés et traduits en justice. Pour elle, l’implication de puissances étrangères, comme les Etats-Unis, reste essentielle pour faire éclater la vérité.
Enfin, Martine Moïse a souligné l’importance de respecter la Constitution haïtienne, en particulier l’article 149 qui prévoit le choix d’un Premier ministre pour assurer une transition afin de rétablir l’ordre constitutionnel. Cette transition, a-t-elle dit, est indispensable pour démanteler les gangs et organiser des élections libres et transparentes, permettant ainsi au pays de retrouver sa stabilité et son intégrité institutionnelle.
En somme, le message de Martine Moïse est un cri d’espoir pour une Haïti plus juste, qui ne pourra se relever que par une refonte politique et une détermination collective à faire triompher la vérité sur les ténèbres qui planent sur l’assassinat de son mari.