Le quartier de Solino, déjà marqué par des épisodes de violence récurrents, a de nouveau été le théâtre d’une attaque sanglante perpétrée par des gangs de la coalition Viv Ansanm. Depuis le jeudi 17 octobre 2024, ces gangs armés ont intensifié leurs actions, ciblant Solino, mais aussi des zones voisines telles que Delmas 24 et Fort National.
Les affrontements ont coûté la vie à une femme d’une trentaine d’années, victime d’une balle perdue alors qu’elle se trouvait chez elle, dans un moment qui se voulait paisible. Cet événement tragique illustre l’ampleur de l’insécurité qui règne dans ces quartiers, où les civils sont souvent pris au piège de la violence entre factions rivales.
Malgré l’intervention de la police, l’avancée des criminels n’a pu être stoppée. À Delmas 24 et à Fort National, plusieurs maisons ont été incendiées, plongeant encore plus les habitants dans la peur et l’incertitude quant à leur sécurité future.
Solino, considéré comme un symbole de résistance à ces attaques répétées, reste une cible privilégiée de Viv Ansanm. Cette coalition, dont les motivations semblent résider dans le contrôle territorial et l’imposition de son pouvoir par la terreur, continue de défier les autorités locales, soulignant les limites de la capacité de l’État à protéger ses citoyens. L’attentat de jeudi marque une nouvelle escalade de la violence, dans un contexte où la sécurité peine à être rétablie dans la capitale.
Il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité des habitants de Solino et des quartiers voisins, avant que la situation ne devienne encore plus incontrôlable.