Le 16 décembre, le Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne a pris des sanctions à l’encontre de trois chefs de gangs haïtiens, une décision saluée mardi par la France.
Ces sanctions, qui visent Jonel Catel, chef du gang Terre Noire, Gabriel Jean-Pierre, chef du G9 et de Fanmi e Alye, et Ferdens Tilus, chef du gang Kokorat San Ras, sont motivées par les violations des droits de l’homme et les activités criminelles en Haïti.
Dans un communiqué de presse, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que ces mesures constituaient un signal fort de l’Union européenne pour marquer son engagement contre la violence en Haïti.
Paris a également réaffirmé son soutien au processus démocratique du pays, soulignant l’importance du rétablissement de la sécurité en Haïti. Ces sanctions s’inscrivent dans le cadre d’une initiative française visant à renforcer la pression internationale contre les gangs responsables du chaos qui règne dans le pays.